Past

Mondo e Terra

exposition collective

19.06.2008 – 30.09.2008
Nuoro, Sardaigne

Martine ABALLEA (France), Agnès ACCORSI (France), Dennis ADAMS (Etats-Unis), Saâdane AFIF (France), Eleanor ANTIN (Etats-Unis), Johanna BILLING (Suède), Leonardo BOSCANI (Italie), Daniel BUREN (France), Jean-Marc BUSTAMANTE (France), Jordi COLOMER (Espagne), Elie CRISTIANI (France), François CURLET (France), Dominique DEGLI-ESPOSTI (France), Anne DELEPORTE (France), Hakima EL DJOUDI (France), Simonetta FADDA (Italie), Malachi FARRELL (France), Alicia FRAMIS (Espagne), Liam GILLICK (Grande-Bretagne), Dominique GONZALEZ-FOERSTER (France), Dan GRAHAM (Etats-Unis), Fabrice HYBER (France), Claire-Jeanne JEZEQUEL (France), Valérie JOUVE (France), Joseph KOSUTH (Etats-Unis), Ange LECCIA (France), Pinuccia MARRAS (Italie), Antonio MUNTADAS (Espagne), Marylène NEGRO (France), João ONOFRE (Portugal), Gabriel OROZCO (Mexique), June Bum PARK (Corée), Gaël PELTIER (France), Michelangelo PISTOLETTO (Italie), Wilfredo PRIETO (Cuba), Navin RAWANCHAIKUL (Thaïlande), Hugues REIP (France), Joséphine SASSU (Italie), Sigurdur Arni SIGURDSSON (Islande), Jana STERBAK (Canada/République Tchèque), Laurent TIXADOR et Abraham POINCHEVAL (France), Philippe THOMAS (France), Barthélemy TOGUO (Cameroun), James TURRELL (Etats-Unis), Jacques VILLEGLE (France), Jeff WALL (Canada), Stephen WILLATS (Grande-Bretagne)

 « Monde et terre, ouverture et fermeture - pourtant opposés en un conflit essentiel - ne sont, cependant, jamais séparables… » (1)

Le MAN offre au FRAC un temps fort de sa visibilité et le FRAC a réservé au Musée de Nuoro la première grande exposition de la collection réalisée hors de Corse dans un espace muséal.  

Cette manifestation rend compte de la vitalité de la collection et de sa cohérence (2).

Mondo e terra fait doublement et simultanément référence aux mots du philosophe Giorgio Agamben.

L’exposition donne à voir et à expérimenter comment le rapport monde et terre est perceptible et révélé par les œuvres. Elle propose aussi d’éprouver l’écho que ces œuvres produisent dans le contexte de l’île.

La collection de la Corse a été pensée, dès le début de sa constitution, pour un territoire : l’île, singulière nature qui est aussi le lieu d’où l’on voit. Un point de vue partagé avec la Sardaigne, voisine tout aussi singulière.

Par l’internationalité de leur provenance, les œuvres constituent un lien, un mode d’échange avec le monde et d’autres individualités.

Comme l’exposition, si la collection consacre un de ses axes aux formes diverses de territoires, elle n’en fait pas un sujet mais le départ d’une approche plus large de l’art et de la réalité qu’il aborde, transforme, dénonce ou imagine.

 Sur les quatre niveaux du MAN le visiteur est emmené dans un itinéraire qui lui fait, découvrir les propositions des artistes, leurs conceptions de l’espace et du monde : engagement social, culturel et politique, interventions et critiques des lieux communs et d’une logique résignée, inventions de postures et de situations

1)  « Mondo e terra », titre d’un chapitre du livre de Giorgio Agamben L’Ouvert de l’homme et de l’animal 

2)  Le 6 novembre 2001 un incendie a détruit un lieu de réserve, à Corte, contenant une grande part des œuvres de la collection. Les artistes avec les membres du comité technique et scientifique ont mis en œuvre la reconstitution de la collection avec le soutien des tutelles du FRAC au-delà de ce que permettaient les indemnités des assurances.

Vue de l'exposition : Michelangelo Pistoletto, Mappamondo Spinoso, 1966-2004 ; Ange Leccia, La Mer, 1991. Photo Dominique Degli Esposti